Le grand avantage de la photographie argentique c’est que les bases des procédés sont largement documentées. En effet, les procédés ont plus de 150 ans, alors même s’il y a toujours des nouveautés, les vieux grimoires recèlent de pleins d’informations. Mais où les trouver ?
En plus de la photographie argentique, je suis une férue de généalogie. Et au cours de mes recherches familiales, j’ai dû éplucher bons nombres d’archives. Mais celles qui ne me déçoivent jamais sont les archives numérisées de la Bibliothèque Nationale de France (BNF), qui sont connues sous le nom de Gallica.
Gallica, en plus de présenter des versions numériques d’ouvrages papier autour de la photographie, regorge également d’une banque d’images de grande envergure, faisant de cette ressource un puits d’informations presque sans limite. Le grand avantage de Gallica est que les ouvrages ou les œuvres, en plus d’être consultables, sont téléchargeables et vous donneront ainsi tout le temps de les décortiquer mais elles pourront également vernir agrémenter votre base de données. On est d’accord, rien ne vaut le toucher et la vue d’un vieux livre dans une bibliothèque ou l’observation physique attentive d’un tirage, mais Gallica reste tout de même un outil formidable pour tout photographe curieux.
Le moteur de recherche est extrêmement bien fait, intuitif et efficace. Il vous suffit de taper dans la barre de recherche l’objet de vos désirs, et hop, voici pleins de résultats que vous pouvez sélectionner en fonction de leur attribut (livre, photo, journal, etc.). Pour vous illustrer cela, voici quelques unes de mes recherches.
En tapant uniquement « Nadar », vous trouvez aussi bien certaines de ses caricatures, que des photographies de lui et prises par lui, le fond de son atelier mais également le catalogue d’expositions qui lui a été consacrées comme celle de la BNF de 1965 ou encore des ouvrages écrits de sa main.
Dans un autre registre, n’hésitez pas à fouiller les archives concernant les techniques et procédés photographiques. Vous y trouverez des tonnes d’informations sur les chimies et les techniques de vue, comme par exemple cet ouvrage sur la retouche photographique de 1885, dans les bulletins d’informations d’anciens clubs de photographes ou dans les revues photographiques d’époque.
En conclusion, pour moi, Gallica est devenu un outil indispensable à ma pratique photographique que ce soit pour trouver des images inspirantes, des bouts de l’histoire de tel ou tel photographe qui m’intrigue ou des informations sur des procédés un peu particuliers.
Philippe Reale
Bonjour, un article qui m’a fait découvrir une source d’informations que je ne connaissais pas. Merci du partage.
Isabelle
Bonjour, et merci pour cette belle promotion de cette mine qu’est « Gallica »… Correctrice d’édition, je suis souvent amenée à vérifier des citations, ou des références, et je puise inlassablement dans cette bibliothèque numérique. Et c’est tellement plus émouvant d’avoir sous les yeux la numérisation du document d’origine qu’une banale transcription sous traitement de texte contemporain… Je vous souhaite de poursuivre agréablement vos investigation « gallicaniennes ».