Quatrième conférence organisée au SDLP14: celle de Paul Allain !
Elle a eu lieu le 16 Novembre 2014 sur le stand de l’Agora du Net au Salon de la Photo 2014 !
Paul nous explique comment les procédés anciens peuvent être utilisés sur nos photos numériques.
Retrouvez Paul sur:
- Son site internet: paulallain.com
- Sur twitter: @polekso
Critidos
Question à Polekso : Est-ce qu’au lieu du flash, une exposition d’une durée à définir à l’aide d’une ampoule de 5400K* peut convenir ?
Le truc qui m’échappe par contre, c’est de pouvoir laisser le papier à la lumière ambiante, voire la lumière du soleil sans que ça n’altère l’image finale… Faudra que j’me redocumente !
* celles qu’on peut acheter pour se monter un studio du pauvre 🙂
Paul Allain
Oui, on peut dans ce cas remplacer par n’importe source de lumières, je ne connais pas avec précision le spectre du sensible de la feuille phosphorescente.
Mais j’imagine que n’importe quelle source peut faire l’affaire là si j’utilise le flash ici c’es pour la quantité de lumière libérée en un temps « record ».
Mais pour faire rapide la feuille phospho va se charger sous l’effet de la lumière et la restitue lentement, une fois qu’elle a libéré tout les photons, elle n’émet plus de lumières.
On peut la réutiliser à l’infini. Elle ne s’altère pas donc l’image ne peut être fixée. Sont utilisation est donc assez limitée pour faire de la photo.
Ici j’ai utilisé cette plaque phosphorescente uniquement pour illustrer le principe du tirage par contact. Mes connaissances en phosphorescence sont un peu limités.
J’espère avoir répondu à ta question. N’hésites pas à revenir en cas inverse.
Patrice
Ca donne envie ! 🙂
Paul Allain
T’inquiètes Patrice, il reste les ateliers pour ceux qui voudraient pratiquer. 🙂
Jean-Marc
Juste une précision peut-être pour inciter tout de même les amateurs à se tourner aussi vers la prise de vue argentique qui comme vous l’avez dit s’insère parfaitement dans les procédés que vous avez décrits car je vous est trouvé très dur avec le film 120 en disant en gros qu’on ne peut pas en tirer grand chose ce qui est très gênant pour quelqu’un qui souhaite pousser les gens vers ces procédés simples et offrant une infinité de possibilités quasi sans limite pour l’imagination : Un fichier issu d’un scan d’un film 120 sera beaucoup mieux défini qu’un fichier de smartphone et même mieux défini qu’un 24×36 numérique (dans une moindre mesure certes) et permet des tailles de reproduction de négatif grand format pour contact que vous proposez sur papier de rétroprojecteur bien plus grand sans perte de qualité. Par ailleurs un scan d’un néga 120 autorise une finesse de travail sous photoshop sans comparaison avec une image de smartphone et encore une fois d’un 24×36 numérique abordable comme un D700 par exemple.
Je parle en connaissance de cause puisque le film 120 est ma pratique privilégiée tout en utilisant aussi le D700 et après scan de mes négas je vois très nettement la différence entre les deux quand il s’agit de retravailler mes images. La latitude pour retravailler une image est beaucoup plus ample avec mes scans, je peux aller beaucoup plus loin qu’avec les fichiers de mon D700 qui « sature » vite.
Voilà, je ne souhaite pas ici lancer un comparatif hors sujet mais juste restituer l’honneur du film 120 qui me paraît très, très, très intéressant à pousser dans ces techniques par contact 🙂 😉
Vous m’avez donc donné l’envie de découvrir toutes ces techniques que vous nous avez proposées d’autant plus sachant ce que je viens de vous dire… Merci !
Bien à vous.
Paul Allain
ean-Marc,
Tout d’abord merci de rebondir sur cet article. c’est toujours agréable de pouvoir en discuter.
Il faut bien comprendre que le propos de ma présentation était beaucoup plus de parler des formidables possibilités que nous offre aujourd’hui la photographie numérique en terme de laboratoire, qu’un comparatif.
Si je suis revenu sur les différents format de pellicules c’était pour expliquer pourquoi à l’époque du « tout argentique » les procédé anciens ont eu une perte d’intérêt (du a leur limite de format) ces procédés se faisant uniquement par contact.
En effet si on considère aujourd’hui une pellicule argentique comme une matrice que l’on scan, je suis bien d’accord que la définition est tout à fait honorable, je ne m’avancerai pas sur la comparaison avec le numérique, car je ne suis pas persuadé quelle sera valable dans les quelques années à venir.
Quoi qu’il en soit c’est un immense plaisir de vous avoir donné l’envie de d’essayer ces techniques, le but de cette présentation est atteint. 🙂
N’hésitez surtout pas a revenir vers moi pour n’importe quelle question à ce sujet.
Et merci encore d’avoir pris le temps de regarder cette présentation.
Bien à vous
Paul